Le scénario trilingue (néerlandais-français-anglais) de ce court-métrage a d'abord été inspiré par une promenade dans le parc de Schavey, Linkebeek. Pour donner vie à l'histoire, d'autres sources d'inspiration ont été ajoutées. Lors d'une brève interview, Steven Spielberg a répondu nonchalamment qu'il suffirait d'un smartphone pour faire un film aujourd'hui. C'est à ce moment-là que j'ai relevé ce défi. Plus tard, je suis tombé par hasard sur une chanson via le profil Facebook d'Yves Hansquine (il y a aussi une petite histoire intéressante). Cette chanson s'appelait "Painkiller". Elle a été écrite et chantée par le chanteur Harry Verleysen (décédé pendant la période covide) du groupe de musique blues/rock Orange Blues (à Bruxelles). Painkiller était une chanson spéciale, écrite avec le cœur et liée à une triste histoire de famille. C'était donc la dernière source d'inspiration qui m'a poussé à porter ma propre histoire à l'écran. J'ai donc mis en place une collaboration avec les autres membres d'Orange Blues et, ensemble, nous avons donné vie à un vieux concept. Nous avons donc enregistré une toute nouvelle chanson pour le film.

De l'ancien au nouveau et du passé au présent ! Il y a donc beaucoup d'engagements sentimentaux liés à ce projet appelé KASTEEL. Pourquoi ai-je tourné au château de Beersel ? Pourquoi au Cult Café ? Pourquoi en Alsemberg ? En bref, parce qu'il n'y a pas d'endroit plus propice au développement, à l'expansion et au partage de l'art, comme chez nous : Beersel !

En ce qui concerne les acteurs (et l'équipe) du film, il y a aussi plusieurs histoires intéressantes. Trouver des acteurs multilingues a été une tâche difficile et de longue durée, mais pour éviter de dévoiler le mystère, je me contenterai de dire ceci: presque tous les acteurs sont locaux ou originaires de nos villes voisines. Seule une actrice vient des Pays-Bas. Elles sont toutes multilingues, mais je souhaite mettre l'accent sur le néerlandais en tant que langue artistique. Et c'est tout les amis !

Le dernier conseil technique que j'ai reçu de mon père (qui est décédé d'un cancer en 2024) concernait le nombre de lumens dont j'aurais besoin pour tourner dans une nuit noire avec un équipement aussi basique. Il était, entre autres, un expert en recherche et développement dans le domaine de l'éclairage.

C'est également en son honneur que je présente ce projet.